L’effet de serre dans le futur

(actualisé le ) par ORSINI Mélanie

Que sait on vraiment sur le réchauffement climatique et de l’existence de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? Que va- t- il se passer dans le futur ?

Interrogeons nous sur les moyens que l’on doit utiliser et nos actions futurs pour préserver notre planète. Je vais d’abord commencer par parler du climat actuel et passé et aux prédictions pour ce futur proche. Ensuite j’aborderais le sujet du réchauffement et des solutions possibles, surtout en ce qui concerne la production d’énergie.

 

Donc, première remarque : l’effet de serre existe depuis toujours sur notre planète et heureusement ! C’est ce qui fait exister les différentes molécules qui constituent l’atmosphère. Un peu comme des vitres, certains gaz (surtout le gaz carbonique - CO2 - et le méthane - CH4 ) renvoient vers la terre une partie du rayonnement infrarouge qu’elle envoie après avoir été chauffée par le soleil. Sans cet action, la température de
la Terre
serait plus basse de 33 degrés, donc sous zéro et ça, presque partout. Les problèmes futurs ne viennent donc pas de l’effet de serre, mais de son augmentation. On parle d’effet de serre additionnel.

 

Lorsque l’on parle d’histoire, la plupart des scientifiques constatent une augmentation de la température de 0,6 degrés (plus ou moins 0,2) au cours du 20ème siècle. Cette augmentation s’est faite en même temps qu’une hausse, de plus en plus rapide, de la présence de CO2 dans l’atmosphère. Deuxième constatation : une baisse du niveau de neige et de la glace de mer (banquise) dans l’hémisphère nord ; un recul des glaciers et une montée du niveau des eaux de mers de 10 à 20 cm. Beaucoup de spécialistes pensent que l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre a déjà produits des changements climatiques réels.

 

Le passé beaucoup plus ancien (environ 400 000 ans) est étudié grâce aux bulles d’air conservées dans les glaces des calottes du Groenland et de l’Antarctique. On y découvre toujours un rapport entre température de l’air et teneur de l’atmosphère en gaz en effet de serre. Mais ces anciennes variations étaient naturelles et  très lentes contrairement à celles d’aujourd’hui avec la pollution humaine.

 

Il s’agit maintenant de prévoir de l’évolution de notre Terre pour le futur. On ne peut que supposer. Des prototypes essayent de produire, sur ordinateur, ces hypothèses très dures à déduires. Beaucoup de faits et d’éléments doivent être pris en compte, certains sont difficiles à calculer correctement comme le cycle de la vapeur d’eau et de la formation des nuages, le recyclage du CO2 par la biosphère et les océans. Ces difficultés donnent plusieurs idées et on ne sait plus quoi croire. Ce doute de résultats vient aussi des questionsque l’on se pose sur l’évolution des futures émissions humaines de gaz à effet de serre. Dans ce domaine, les scénarios sont pleins d’incertaines et d’hypothèses sur la démographie, le comportement des hommes, les choix des sources d’énergies, etc...

 

Dans tout les cas, tous les modèles prévoient un réchauffement, et que ce réchauffement, à la fin du siècle, pourrait augmenter de 1,4 et 5,8 degrés en moyenne sur l’échelle terrestre. Pour l’échelle beaucoup plus détaillée (pays, région), il est encore impossible de prévoir de façon sure l’évolution (réchauffement, sécheresse ou augmentation de l’humidité, tempêtes, vents...).