Le jour d’après

(actualisé le ) par HOULLEY Robin

Le jour d’après

 

 

« Le jour d’après », sorti en 2004, est une projection des problèmes environnementaux éventuels auxquels l’homme pourrait être confronté dans l’avenir. Dans ce film, un climatologue prédit d’importantes modifications climatiques dans le futur, mais celles-ci se réalisent plus rapidement que prévu : un immense bloc de glace se disloque en Antarctique, une averse de grêle s’abat sur Tokyo, des ouragans ravagent Hawaï, de la neige tombe sur New Delhi et des tornades dévastent Los Angeles. Enfin, l’air froid de la haute atmosphère est propulsé à la surface de la terre et la température devient glaciale. Même si ces événements sont exagérés, les changements climatiques présentés dans le film sont envisagés d’ici quelques années voire plusieurs siècles. Mais quelles sont véritablement les causes et les conséquences de ces futurs changements climatiques, et quelles sont les mesures prises actuellement pour les retarder ? 

 

 

Les Causes et les Conséquences des futurs changements climatiques

 

 

Dans le film, les multiples événements climatiques que l’on peut découvrir sont tous liés à l’augmentation de gaz à effet de serre. Cette augmentation provoque un réchauffement global de l’atmosphère, entraînant une fonte importante des glaciers aux pôles et une augmentation de la pluviométrie. Certains pays sont menacés de disparition à cause de l’élévation du niveau des mers. L’eau douce issue des glaciers diminue considérablement la salinité des océans ; elle ralentit et peut-être même risque de faire cesser les mouvements des courants océaniques profonds, donc du même coup les courants océaniques de surface comme le Gulf Stream.

  

Certains de ces courants océaniques maintiennent un climat tempéré dans les pays industrialisés de l’hémisphère nord et leur disparition provoquerait d’importantes baisses de température. A de très hautes latitudes, l’agriculture ne pourrait plus être pratiquée et la biomasse diminuerait. A l’inverse, il y aurait une accumulation de chaleur à l’équateur, stimulant d’incessants cyclones tropicaux d’une force sans précédent et de grandes sécheresses.

 

 

Les mesures prises

 

 

Les principales mesures prises pour limiter l’effet de serre ont été négociées lors du protocole de Kyoto en 1997. Celles-ci visent donc à limiter la production des gaz à effet de serre par trois dispositifs :

 

1) « le permis d’émission » : chaque pays industrialisé devra acheter des droits pour en émettre et pourra aussi revendre ces droits.

 

 

2) « mise en œuvre conjointe » : (MOC) chaque pays développé pourra procéder à des investissements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de son territoire national et bénéficier des crédits d’émission générés par les réductions ainsi obtenues

 

 

3) « mécanisme de développement propre » : (MDP), proche du dispositif MOC, à la différence que les investissements sont effectués par un pays développé, dans un pays en développement.

 

Cependant, les Etats-Unis, le plus gros producteur de gaz à effet de serre, et l’Australie n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto.