Les OGM et notre santé

(actualisé le ) par Lilia, PIMENTEL RIBIRO Diana

 

LES OGM ET NOTRE SANTE

Introduction :

Un ogm est un organisme génétiquement modifié dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication ou par recombinaison naturelle.

On peut se demander si un OGM est bénéfique ou dangereux pour la santé.

Avantages

* Pour l’humanitaire,

Dans ce domaine, les perspectives sont intéressantes. Par exemple le riz transgénique produisant du B-carotène. Ce riz, non encore commercialisé, suffirait à procurer la dose individuelle journalière nécessaire aux enfants Asiatiques, carencés en vitamine A ce qui leur permettrait d’être en meilleure santé. On peut également citer le cas de la patate douce en Afrique qui selon une chercheuse africaine, pourrait résoudre bien des problèmes en ce qui concerne l’alimentation dans les pays où famines et malnutritions sont encore d’actualité,

* Greffes de l’animal à l’homme,
Les greffes d’organes sont rares, faute de donneurs, et de plus en plus risquées du fait de la possibilité importante de rejet. A cette difficulté s’ajoutent les problèmes d’incompatibilités entre le donneur et le receveur Mais le génie génétique peut apporter des solutions. En effet, par la modification de certains gènes d’animaux on peut supprimer le phénomène de rejet lors de la greffe d’un organe animal à un homme, rejet qui aurait été absolument immédiat dans le cas d’une greffe d’un organe d’un animal non modifié à un homme.
Cependant, malgré des résultats prometteurs sur des porcs transgéniques le problème sanitaire reste un obstacle aux essais sur l’homme.

Inconvénients

D’après la confédération paysanne, les risques potentiels sur la santé (encore mal connus du fait de manque d’études sur le sujet) sont trop sérieux pour qu’on laisse les industries semencières s’approprier notre environnement, notre agriculture et le futur de notre alimentation.

Le risques des gènes de résistance aux antibiotiques :
Les résistances aux antibiotiques chez les bactéries pathogènes pour l’homme se
répandent de nos jours et constituent un problème alarmant en médecine. On redoute que les plantes transgéniques n’aggravent ce phénomène. En effet, leur génome contient des gènes bactériens de résistance aux antibiotiques. Ces gènes sont des résidus de la construction génétique et n’ont aucune utilité dans la plante elle-même. Mais ils pourraient être transférés, soit aux bactéries colonisant le tube digestif, soit aux bactéries du sol, leur transmettant ainsi le caractère de résistance à des antibiotiques majeurs, allongeant ainsi la liste des antibiotiques devenus inefficaces.

(Par exemple l’utilisation d’un gène de résistance à l’amikacine est préoccupante, car il s’agit d’un antibiotique majeur, que l’on réserve à certaines infections humaines particulièrement difficiles à traiter… on imagine les problèmes si ce gène est transféré à d’autres organismes responsables de ces maladies. Bien qu’un tel transfert génétique entre plantes et bactéries n’ait jamais été reproduit expérimentalement, il reste possible selon plusieurs études. Plusieurs firmes agro-industrielles avancent que les gènes de résistances aux antibiotiques ne posent pas de problèmes puisqu’ils seraient, de toute façon, déjà présents chez la plupart des bactéries pathogènes. D’une part, cet argument est contredit par le simple fait que les pénicillines ont par exemple été prescrites 12 millions de fois en Allemagne en 1996. D’autre part, plusieurs résultats de recherches démentent cette argumentation. Le maïs transgénique de la firme Novartis, autorisé en France depuis novembre 1997, contient un gène de résistance aux pénicillines. Cette autorisation a été provisoirement suspendue, entres autres, à cause de ce caractère. La consommation des plantes transgéniques pourrait donc être dangereuse pour la santé animale et humaine. Il est donc indispensable de remplacer ces techniques de transgénèse obsolètes par des techniques n’utilisant pas des gènes de résistance à des antibiotiques, ne serait ce que pour respecter le principe de précaution. Cela est tout de même à nuancer puisque de nouvelles techniques sont actuellement développées : les gènes de résistance y sont soit éliminés après la construction génétique, soit remplacés par des caractères sélectifs dont l’innocuité est prouvée.)

Bibliographie :

http://membres.lycos.fr/ogmland/avantages.html

http://www.ogm.gouv.qc.ca/sante_risques.html

http://www.ogmdangers.org/intro/quoi/index.htm

http://www.confederationpaysanne.fr/index.php?rubrique_id=435