TRAVAIL D’ECRITURE - ARTS VISUELS.

(actualisé le ) par Olivier Fazilleau

Pour la visite de l’exposition "Les pieds dans l’eau" chaque élève du groupe Arts Visuels (enseignement d’exploration en seconde générale) a écrit un court texte en relation avec l’œuvre présentée qu’il a lui-même sélectionnée. Ce court texte accompagnera le programme de visite de l’exposition.

L’activité en classe : chaque élève a écrit un texte court comportant les mots suivants :

source - fleuve - barrage

puis selon l’œuvre qu’il présente au public, trois autres mots parmi :

Cauchemar - mort - aquarium - répétition (pour Nightmare)

Again - nature - métissage - exotique (pour Encore)

Saisons - alone - promenade - héritage (pour Hermitage)

Colors - nudité - flottement - drogue (pour I want to see you see).

Cela donne en une version d’étape les textes suivants (qui seront retravaillés ensuite avec le professeur de lettres) :

Une promenade au fil des saisons, la quête d’une source. Un homme alone déambulant comme le cours d’un fleuve. Sur ce fleuve des barrages qui se dressent. (Claire).

Un voyage à travers les saisons. L’homme nous fait passer un barrage. Le barrage de la vie qui nous donne des frissons. Se sentir comme lui : alone in the night. Soin esprit nage et coule dans le fleuve. Sa source, une montagne appelée carnage. (Lucie).

Les sources sont les commencements d’héritages magnifiques et de promenades qui peuvent aboutir parfois aux embouchures des fleuves. Alone. Dams are the only structures wich retain water. (Laurie).

La source du fleuve est comme un cauchemar. Plus on s’approche, plus on est proche de la mort. Mais on se rend compte que c’est un barrage qui contient un minuscule aquarium. (Aylin).

I’m not free, like a fish in a aquarium. La source de cet emprisonnement : les cauchemars. Tout comme le fait un barrage à un fleuve, je fais barrage à la mort. (Ashley).

La source de chaque cauchemar, et autres songes troublant de la nuit, n’est autre que la mort sous forme de mare, dans laquelle on entre pour oublier l’ennui. Le seul barrage à cette peur qui coule, tel le fleuve sans répit, est le réveil et le retour à la vie, esprit troublé, l’âme soule. L’esprit semblable à l’aquarium, où flotte des idées telles des poissons, esprit influencé par le valium, ou esprit réfléchi et idées de maçons, voulant remodeler ce monde immature, et qui construit peu à peu son mur. (Nicolas).

Le métissage d’une personne révèle la nature de ses parents. Les générations se succèdent comme l’écoulement du fleuve. Les parents sont la source de ce fleuve, on rencontre des barrages mais cela n’est que passager. We will live again and again. (Hicham).

Les petites gouttes du fleuve coulent le long du barrage pour se déposer sur la petite source du bas côté de la nature. Le métissage des feuilles qui s’envolent quand l’automne revient. Again une saison qui passe, c’est le fait de la vie. (Antoine).

La source du métissage : le mélange et l’amour ; elle puise sa force dans le fleuve de la vie. Depuis toujours la nature est ainsi faite : pas de barrage, ni de barrière. We are free ! No limit ! Again and again … Water is life ; life is water  (Maeva).

Color is life ! Comme au commencement, la vie, la nudité, une source de légèreté. (Kevin).

Univers (n. féminin, français) : source de colors. Originalité (adj. féminin) : laisse souvent place à un long fleuve de nudité. Flottement (n. féminin) : qui fait barrage entre une impression de mouvement et l’atmosphère. (Julien).

La source qu’est mon inspiration alimente le fleuve de ma pensée ; la vie quotidienne est un barrage à la créativité. Cette créativité est internationale. Kitchen, la cuisine, est l’endroit où je prépare mes songes, la fontaine de souvenirs qui volent dans mon esprit qui se remplit comme un évier. Je recueille l’eau avec mon bol appelé nostalgie. Ces songes me rappellent mes erreurs, mais aussi mes réussites. C’est en se servant des lumières du passé que l’on peut éclairer le sombre chemin de l’avenir. (Alan).

La vie est telle l’eau qui coule, au début si pure, chaque goutte prend un chemin, suit son fleuve. Si on a du bol on évite les barrages. Mais chaque goutte si pure finit sa vie dans un évier sortant par la fontaine du robinet. (Thomas).

Cette source qui coule dans mon évier, dans ma kitchen, et ce fleuve aux formes arrondies, comme une fontaine, et le barrage : - qui ne peut rien – ouvre ses portes (du bonheur) – tend ses bras – ne dit rien. (Audrey).