L’ œuvre que nous avons choisie a été créé en 2016. Cette installation est composée de plusieurs éléments :
– un chaise pour pouvoir s’asseoir devant un retour vidéo ;
– une mallette qui est posée sur un socle de présentation ;
– une vidéo diffusée sur une TV (elle même posée sur un socle) branchée à l’aide de câbles, reliée à un lecteur DVD ;
– un casque pour écouter car c’est une œuvre sonore.
Le mot "street food" peut être traduit par : la nourriture dans la ville ou nourriture de rue. Cela fait référence au mot "fast food".
Au début de la vidéo, nous pouvons apercevoir un homme qui tient une mallette, et se promène dans la rue, au milieu des passants. Soudain il s’arrête, pose sa mallette, l’ouvre et sort de celle-ci un pochoir, ou il est dessiné des couverts et une assiette. Il pose une cloche à fromage, et en dessous, se trouve un excrément. il se saisit d’une bombe de peinture couleur blanche et "tag" au sol par dessus le pochoir. Au final on a une assiette dans laquelle se trouve l’excrément, avec des couverts comme si quelqu’un nous avait servi. L’artiste répète ainsi ce geste à chaque fois qu’il voit quelque chose au sol (la plupart sont des excréments, peaux de bananes ou des oiseaux morts).
Nous avons choisi cette œuvre car cela nous propose de prendre du recul sur nos modes de consommation et cela nous a fait réfléchir. Cette œuvre représente les fast-food et le fait que l’on mange n’importe quoi. L’œuvre représente la société de consommation et le fait que les gens sont dépendants des grandes chaines de restaurations. C’est un peu drôle aussi car nous n’avons pas l’habitude de manger des excréments ou des pigeons morts.
DE ZAN Chloé
SY-HORCHOLLE LILIAN
Le projet "La G@lerie est suivi en partenariat avec l’abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du conseil départemental du Val d’Oise.